Dans ma jeunesse, aller chez le dépanneur acheter pour 1$ de bonbons à une cenne était d'encourager l'économie locale. Aujourd'hui les cennes noires n'existent plus! Faire compter tout ça au propriétaire du dépanneur du coin qui me regardait en se disant tu me f*cking niaise toé là avec ta piace!

L'époque du papier des rouleaux en papier pour vider son petit cochon et calculer sur le plancher tout son butin est loin derrière moi. De nos jours le plastique est roi. Mon 1 dollars en papier n'est plus, mes rouleaux sont en plastique et les cartes graphiques travaillent 24/24 pour créer de l'argent virtuel!

Voici un reportage d'un jeune qui fait 500$ par moi à l'aide de cartes graphiques, on est loin de mes tournées de bouteilles vides dans les ruelles de Rosemont...

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Maintenant, l'économie est ainsi, les entreprises qui veulent influencer la génération Y doivent s'allier aux réseaux sociaux. Par contre, pour y arriver , il est primordial que les multinationaux sachent exactement comment la génération utilise les réseaux sociaux et surtout captiver leur attention.

Aujourd’hui, je peux clairement affirmer que la promotion classique et la publicité ne font plus la course en tête des leviers d’engagement. Depuis plus de sept ans je n'ai plus le câble traditionnel chez moi et je me retrouve souvent à répondre: heuuu désolé je n'ai pas la tv, je ne l'ai pas vue cette pub là... Pour une génération qui apprécie la sincérité, les recommandations et les valeurs, une bonne vieille pub Tv a elle seule ne me convainc plus.

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L'œil ne voit que ce que l'esprit est prêt
à comprendre.

Henri-Louis Bergson – Philosophe français

En effet, j'ai tendance à bien plus me fier aux recommandations de mes amis, qu’aux publicités ou contenus sponsorisés, que je perçois comme d’une campagne purement de propagande. L’ère du web, c'est créer des communautés, forcer l'échange et partage, donc pas le choix que les achats en ligne n’en soient pas impactés aussi.