Au moment d'écrire cette phrase, mon fils célèbre ces deux semaines de congé forcer...Protégé par son insouciance enfantine...Beaucoup de...Tout comme la situation...
Au même moment le vent tourmente la nature qui s'affiche dans ma Tv home made! Mais cette fois-ci, le dénouement est plus viscérale. Loin de paniquer, il reste plusieurs questions dans la file d'attente au guichet du département du "comment" dans mon cerveau. Ok je l'avoue, j'ai failli craquer pour aller me battre pour du papier toilette, mais je pense plutôt a l'option du bidet! Fini de priver des personnes âgées, personnes à mobilité réduite d'avoir accès à des produits de base. De plus, ma fosse septique ne pourra que se porter mieux. Voilà une question de moins au guichet.
Une question à la fois svp, pas de panique mon Alex, chacun son tour. Pas de bousculades sinon j'appelle en backup, réseaux sociaux, TVA et vidéo viral pour me rassurer. Ouf, pas besoin de tout ça pour rester calme. Une chance, j'ai deux semaines de denrées, une forêt qui m'entoure et ma famille est en sécurité. Je focus sur ce que je peux contrôler, sinon il reste toujours ma roulotte dans mon entré pour des vacances safe!
« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité à la vaincre. »
Nelson Mandela
L'histoire de mon dernier post, Dymka le chat miraculé reste très "cute", mais ici, il est question des nôtres, parents, familles et de la population mondial. Je n'est pas besoin de vous énumérer tout ce qui est déjà dit dans l'actualité, mais j'aimerais plutôt être le porte étendard de la technique 3D positive.
Voici dans cette optique une histoire de geek qui a resté fort devant l’adversité. Un hôpital en Italie avait besoin de valves après avoir épuisé leurs inventaires pour le traitement du COVID-19. Le fournisseur habituel de l’hôpital a dit qu’il ne pouvait pas faire les valves à temps pour traiter les patients. L’hôpital a lancé une recherche pour un moyen d’imprimer en 3D une réplique, et Cristian Fracassi et Alessandro Ramaioli, qui travaillent à la startup italienne Isinnova, offrit l’imprimante de leur entreprise pour le travail.
Cependant, lorsqu'ils ont demandé au fabricant pour les plans qu’ils pourraient utiliser pour imprimer des répliques, la société a refusé et menacé de poursuivre pour contrefaçon de brevet, selon business Insider Italia. Fracassi et Ramaioli ont quand même progressé en mesurant les vannes et en imprimant en 3Ds trois versions différentes.
La valve coûte habituellement environ 10000 $ au fabricant d’instruments médicaux, mais les volontaires ont été en mesure d’imprimer des répliques pour environ 1 $.
Jusqu’à présent, les valves ont fonctionné sur 10 patients le 14 mars, selon Massimo Temporelli, le fondateur de la société italienne de solutions de fabrication Fablab qui a aidé à recruter Fracassi et Ramaioli pour imprimer les répliques de valves.
Si nous avons agi rapidement, c’est uniquement parce qu’avec les imprimantes 3D, vous pouvez rapidement tester une petite production qui serait impossible à l’échelle industrielle. Nous souhaitons simplement qu’une seule chose reste de cette histoire : la communauté, composée d’un hôpital, d’un journal, d’une équipe de professionnels, a fait une course contre la montre et a sauvé des vies. C’est tout.
La solidarité et impression 3D ont donc permis de sauver la vie de plusieurs patients atteints du Covid-19 : j'espère que d’autres initiatives pourront rapidement se mettre en place pour répondre à cette crise sanitaire.
Malgré le fait que je n'ai plus d'emploi et ce, dû à cette crise, il reste que le moment présent reste une arme redoutable pour combattre celle-ci. Mes pensées ne veulent qu'une chose, trouver des réponses logiques et rassurantes vis-à-vis mes obligations financières... Mais au même moment, mon fils de 6ans me dit avec un regard complice :
Wow papa, on va être ensemble pendant deux semaines!
Cette phrase, me fait réaliser la chance unique que j'ai de pouvoir être présent pour prendre soin de ma famille. Voilà une deuxième question de moins au guichet.